Février, mars, quelques sorties seulement !

En ce 12 mars, nombreux sont ceux qui ont à nouveau froid ! Alors commençons par nous réchauffer avec 2 photos fournies par Alain, bien connu sur mes news !

Alain est parti découvrir La Réunion. Bien sûr, il a passé une bonne partie de son séjour en mer (il est passionné par toutes les pêches) ! Il pose avec un thon banane, pris en traîne lors de la recherche du marlin. Thon banane de 7kg, encore un petit poisson dans ses mains ...

Lors de sa dernière sortie, c'est encore signe que la persévérance paie, Alain a pris son premier marlin. 110kg, un peu déçu ... car 10kg plus léger que lui ! En vérité, une très grande joie qu'il a su nous faire partager !

Revenons à nos ... poissons. Quelques belles sorties lorsqu'il n'y avait pas de moutons ! Organisée au dernier moment, Didier a pu saisir l'occasion !

Ainsi que son ami Laurent.

Lors d'une autre sortie improvisée, Philippe (surnommé Cousteau ce jour-là), s'est bien amusé avec plusieurs jolis poissons !

Lors de la même sortie, Fabien s'est réjoui avec son premier lieu jaune.

Un doublé par "Cousteau" et Jean.

Donnez-moi le surnom que vous voudrez !

Quelques photos prises à Saint-Trojan.

Oies bernache cravant, en hivernage à Saint-Trojan.

Elles sont belles !

Et je ne peux m'empêcher de les photographier à chaque fois que je les vois ...

En pleine vitesse !

C'était donc Lolo, et son premier lieu, pareil lors de notre dernière sortie décidée le vendredi pour le samedi ! Lolo a doublement du mérite car elle est manchote, la main que vous voyez est le résultat d'un copier/coller photoshop ... (blague !)

Jean-Claude (dit Cousteau 2 ), avec son fils ... et son premier lieu !

Arthur ... et son premier lieu ! tout seul !

Yannick a su profiter de cette journée, et mettre à profit son expérience !

Casse-croûte du midi ... un rayon de soleil bien agréable !

Une petite bergeronnette grise, venue se reposer en toute confiance.

Capture d'écran sur le site marinetraffic.com, indiquant des bateaux de pêche, ici des chalutiers le plus souvent pélagiques, réunis sur des frayères à bars. Triste phénomène ... qui d'année en année cible les reproducteurs concentrés aux mêmes endroits, donc très vulnérables.

Le problème, c'est que ce n'est pas interdit. Les conséquences ... une diminution de la ressource bar, qui impacte les petits pêcheurs cotiers (ceux qui sont en plus grand nombre), ainsi que la pêche de loisir.

Concernant la pêche de loisir, vu qu'il s'agit d'un loisir, il est à priori plus évident de s'engager vers la préservation de la ressource. En tant que moniteurs-guides de pêche, nous abordons ce sujet régulièrement, pour que nos stagiaires prennent conscience du problème et agissent en conséquence: Pour le bar, éviter de consommer ce poisson en hiver (surtout lorsqu'il est à bas prix), et tout au long de l'année, limiter sa pression de pêche en relâchant des poissons ou en arrêtant de pêcher.

Très sincèrement, je ne devrais sans doute pas l'affirmer ainsi car ceci risque de jouer en ma défaveur au niveau de ma clientèle, je constate (je ne suis pas le seul !) qu'il y a de moins en moins de bars à la côte d'année en année. Heureusement, ici en Charente-Maritime, nous avons la chance de rencontrer d'autres prédateurs comme le maigre (quel poisson !) et la bonite.

Lorsque ces poissons sont présents, ils sont une alternative. Par contre, lorsqu'ils ne sont pas encore présents, s'il "faut" rechercher le bar, s'ils sont peu nombreux à la côte (et ça arrive !), il faut aller le rechercher au large sur des points bien précis (là où les poissons sont encore un peu tranquilles). En vérité, il faut aller de plus en plus loin ... comme le font les pêcheurs professionnels ! Ce n'est pas une solution pérenne.

Evidemment, il m'arrive aussi de temps en temps d'aller pêcher le bar au large. Mais à l'avenir en pleine saison, je voudrais limiter ce type de sorties, alors qu'il y a d'autres possibilités à la côte.

J'en ai discuté avec certains de mes pêcheurs habitués, ils seraient d'accord pour de temps en temps (en fonction des pêcheurs qui en émettent le souhait ...) cibler d'autres poissons à la côte telle la daurade, et quelques autres espèces, moins prisées que le bar, mais en situation moins critique.

Voici ma manière de voir les choses, je sais que d'autres réfléchissent de la même façon. Je ne souhaite pas en tant que moniteur-guide de pêche continuer à aller rechercher ce superbe poisson qu'est le bar ... dans ses derniers retranchements, mais ne le pêcher que lorsqu'il est arrivé à la côte en limitant les prises. Je ne suis donc pas partisan d'aller traquer une espèce toujours plus loin (protection de la ressource, économie d'énergie...), même si mon action semble être ... une goutte d'eau dans la mer !

Toutefois ne vous inquiétez pas, je continuerai à faire le maximum pour que vous passiez une bonne journée sur l'Anti-Stress, n'est-ce pas le but recherché ?

Pour revenir aux pêches hivernales, je remercie les pêcheurs qui ont bien voulu me confier leur numéro de téléphone pour "constituer un bateau" de manière improvisée. Ils ont d'ailleurs souvent été récompensés ! Je pense continuer ces sorties au lieu jaune pendant encore au moins un mois, sauf si le printemps est précoce et nous amène les bars à la côte dés le début avril !